2015 / Guy de Malherbe - Jean-Bernard Métais

Guy de Malherbe / Jean-Bernard Métais
Exposition du 5 mai au 11 juillet 2015

DOSSIER DE PRESSE - PRESS RELEASE

Après son déménagement lui donnant une nouvelle identité, la Galerie Vieille du Temple - qui porte désormais le nom de sa fondatrice Marie Hélène de La Forest Divonne - s’est installée dans le 6ème arrondissement, au 12 rue des Beaux-Arts, dans l’espace de l’ancienne Galerie Albert Loeb.

L’exposition inaugurale qui se tient jusqu’au 25 avril, souligne au- delà du temps et des générations, le lien étroit et fécond entre les artistes représentés par la Galerie Marie Helene de La Forest Divonne et ce quartier qui depuis presqu’un siècle, a joué et joue encore un rôle si important dans l’art contemporain.

Ce prologue sera suivi à partir du 5 mai par l’exposition des œuvres récentes de Guy de Malherbe et de Jean-Bernard Métais (sculpteur qui a rejoint récemment la galerie). Ce nouvel espace pourra permettre par son volume, des expositions plus conséquentes. C’est ainsi que ces deux artistes qui avaient participé à l’exposition Passions partagées, organisée par Marie-Hélène de La Forest Divonne l’été 2013 au château de Poncé pourront continuer leur dialogue.


 

Guy de Malherbe (Peinture)
Brèches

Plus que des paysages, les Falaises de Guy de Malherbe sont des séquences minérales comme prélevées des reliefs spectaculaires de la côte normande. La ferveur du regard du peintre évoque Roger Caillois et sa passion des pierres : « Je contemple, je décris. Un jeu commence qui est tout à la fois invention et savoir. » Mais l’inertie qu’annoncent ces escarpements monumentaux n’est qu’apparente, la masse rocheuse est mouvante qui capitule jour après jour devant les assauts des éléments. s’y révèle une hétérogénéité dans leur ventre ouvert par la mer dont Guy de Malherbe ressent la violence cachée. Autre suite, celle des Brèches qui confrontent notre vision à l’ambiguïté de la perception. Ce qui occupe le tableau: c’est tout à la fois un vide et un plein, explique l’artiste, désignant la forme sombre qui domine le tableau comme une figure en marche, un système organique qui se déplace.

[ Catalogue, 48 pages, texte Olivier Delavallade, éd. Galerie Marie-Hélène de La Forest Divonne ]

 

 

 

Jean-Bernard Métais (Sculpture)
Temps imparti

Jean-Bernard Métais réalise de très grandes sculptures - commandes publiques ou privées - de l’Amérique du nord à l’Amérique du sud, de la Chine au Japon, de la France à la plupart des pays d’Europe, «...dans une relation intériorisée au site qui l’accueille, écrit Jean de Loisy, non pour y exhiber les fruits de sa sensibilité, mais pour y révéler les qualités, les latences, les forces qui y demeurent. »

La célèbre installation Temps Imparti-Eclipse, conçue en 1999 pour le Jardin des Plantes à Paris, a été acquise par la ville du Mans en 2002 et installée dans le jardin du parc du Musée de Tessé.

Les sculptures de la série Temps Imparti réalisées à l’occasion de sa résidence à la Fondation Cartier en 1990 seront exposées pour la première fois en galerie. Ces sortes de sabliers ou ‘‘attrape-temps’’ donnent à voir l’écoulement du temps par le graphisme du sable emprisonné dans de minces caissons de verre et de métal, réversibles.

Le mouvement perpétuel du matériau s’effectue selon une forme prévue par l’artiste et pourtant toute entière soumise à l’aléatoire. À la différence du temps disparu, au terme du transfert, le sable demeure, et sa forme nouvelle enrichit notre vision, nous invitant à « ralentir notre gros temps, indique l’écrivain Jacques Brosse, à guetter en nous- mêmes l’instant, l’éternel instant. »

[ Catalogue, 40 pages, textes : Jean de Loisy,
Pierre Giquel, Jacques Brosse, Cyrille Putman, Bernard Dulieu, éd. Longjin art - Métais Studio,
China et Galerie Marie-Hélène de La Forest Divonne ]

 

Articles de presse :
Le Maine Libre, Sarthe Loir, 25 avril 2015
Art Absolument, mai-juin 2015
Gazette Drouot, mai 2015